lundi 27 novembre 2017

Séminaire du CES - Construire le monde



Séminaire du CES - Rappel de la prochaine séance


D’autres manières de dire le monde

Traditionnellement, les chercheur.e.s en sociologie et en anthropologie racontent leur travail scientifique en ayant recours au langage écrit, dans des articles ou des ouvrages, ou au langage oral, lors de séminaires et autres colloques. Pourtant, d’autres manières d’en rendre compte existent qui empruntent des voi(es)x issues d’autres disciplines académiques, comme l’architecture, l’archéologie et la géographie, ou encore puisées dans des domaines artistiques comme la photographie, le dessin, la vidéo, la muséographie, les arts textiles ou encore le théâtre.
Pour cette année académique, le séminaire du CES se propose de les explorer à partir de travaux menés en son sein et dans d’autres lieux, universitaires et associatifs.

Mardi 5 décembre - Construire le monde


De tout temps l’architecture a fait montre d’un bel éclectisme dans le choix des outils pour rendre compte de son travail de recherche et/ou de conception y compris lors de sa restitution auprès d’un public plus large. Parmi eux, les images, dessins, géométraux, photo-montages, perspectives, croquis, aquarelles, rendus informatiques… occupent une place importante, comme d’ailleurs l’enquête de terrain, largement utilisée en sociologie et en anthropologie.
La séance du 5 décembre, fruit de la collaboration entre le CES de l’USL-B et de Sasha de la Faculté d’architecture de l’ULB, propose de saisir quelques-uns de leurs usages et de penser ensemble aux conditions de leur réappropriation dans les sciences sociales.
Temps 1. L’image comme outil de la recherche : retour réflexif sur expériences
Photographies, cartographies, dessins, plans sont autant d’images mobilisées pour la conception architecturale et urbanistique, mais également pour documenter et appuyer les recherches dans ces mêmes domaines.
Dans cette communication, Sophie Hubaut, architecte, doctorante à la Faculté d’Architecture La Cambre-Horta de l’ULB, se propose d’explorer ce rapport à l’image à partir de ses travaux de recherche personnels, à la croisée de l’architecture, de l’urbanisme et des sciences humaines.
Temps 2. Une expérience transdiciplinaire. « Maintenance as architecture / L’entretien e(s)t l’architecture » ou quand l’architecture et l’anthropologie s’entretiennent
construire le monde
Maintenance as craft, l’entretien comme métier, est la proposition finaliste de Koen Berghmans et de Bernardo Robles-Hidalgo, tous les deux architectes, le premier de Sint-Lucas, le second de l’ENSAPB, pour le pavillon belge à la Biennale d’architecture de Venise en 2016.
À ce premier travail a fait suite Maintenance as architecture / L’entretien e(s)t l’architecture, fruit de l’invitation de Maria Anita Palumbo, anthropologue et professeure à l’Ecole d’Architecture de Saint-Etienne (France), à prolonger la recherche sur l’entretien en l’appliquant à l’espace public stéphanois en collaboration avec l’Ecole d’Architecture de Saint-Etienne (France).
Leur collaboration a été l’occasion de faire dialoguer anthropologie et architecture en articulant action pédagogique, terrain de recherche et exposition à la Biennale Internationale Design Saint-Etienne 2017.
Les 3 chercheurs invitent à parcourir de manière réflexive la démarche suivie durant cette collaboration entre architecture et anthropologie et s’interrogent sur les emprunts réciproques entre ces deux disciplines, au niveau de la méthodologie d’enquête et des modes de restitution de la recherche.
Temps 3. Le débat
Discutant : Michaël Ghyoot, Docteur en architecture de l’ULB, professeur à la Faculté d’Architecture La Cambre-Horta de l’ULB, membre du laboratoire de recherche Sasha
Informations pratiques
Mardi 5 décembre 2017, 9h30-13h, Université Saint-Louis, local P61 (43, bd du Jardin botanique, 1000 Bruxelles, suivre le fléchage)
Inscription gratuite mais obligatoire (des sandwiches sont prévus) : remplir ce formulaire
Les prochaines séances seront consacrées à la photographie, aux sons et au dessin.